(25.12.2005) Le FMI vient d’appeler les autorités algériennes à décréter la convertibilité du dinar. Ce rappel soudain à l’orthodoxie monétaire est de nature à inquiéter ceux qui redoutent traditionnellement l’intervention du FMI, ainsi que les sceptiques qui ont toujours pensé que notre monnaie ne pourrait jamais être que l’ombre projetée de nos incorrigibles faiblesses.
Ceux-là ont le droit de douter d’eux-mêmes, mais pas des formidables énergies que cette convertibilité ne manquera pas de libérer. Plaidant depuis longtemps pour une application
intégrale des lois de l’économie de marché, cette perspective nous réjouit, quant à nous. Pour une raison qui ne tient nullement au dogme, mais au bon sens, on ne peut gérer une économie qui se veut libérale qu’avec les lois de l’économie libérale. Cette logique est celle de l’OMC, que nous avons acceptée, et des 150 pays qui en sont membres. Et c’est aussi
celle du FMI, dont il faut rappeler que les statuts astreignent ses membres à déclarer leur régime de change et à s’interdire toute manipulation du taux de change de nature à leur conférer un avantage compétitif. Les manipulations du taux de change ne sont-elles pas à ranger dans la catégorie des barrières non tarifaires qui faussent la concurrence
entre les nations ?
Liens vers l’article intégral (Ali Benouari, Décembre 2005, In Journal El Watan) :
Ali Benouari : Plaidoyer pour une convertibilité totale du dinar algérien, 1ère partie
Ali Benouari : Plaidoyer pour une convertibilité totale du dinar algérien, 2ème partie
(Source : www.elwatan.com, 25-26/12/2005))